Je suis souvent de passage à Göteborg, et j'y ai vécu quelques années. C'est une ville à taille humaine, qui respire et où il fait bon vivre. L'hiver, il y fait nuit avant 16h, ce qui offre souvent l'occasion d'y saisir des perspectives originales et des éclairages originaux.

Que l'on en soit défenseur ou détracteur, on ne peut plus échapper à la réalité urbaine du street art : A travers l'universalité des messages qu'il entend véhiculer, l'art de rue est devenu un acteur politique et culturel incontournable de la société humaine.

Il y a quelque chose de romantique dans l'exploration de friches urbaines, qui comble l'amateur de photo :  Elles questionnent le rapport au temps de l'action humaine, et préfigurent ce qui nous survivra. L'homme s'en détourne par l'abandon, mais s'y expose parfois dans ce qu'il a de plus intime.

La ville est un tableau où s'exposent la créativité des hommes et les traces du temps au travers de l'architecture. Tentative de lecture de la ville et de déchiffrage de ses codes par un regard décalé sur ses fondamentaux.

Les cimetières sont l'un de mes terrains photo favoris. S'y côtoient s'y déchiffrent l'ordre des choses et l'injustice, l'amour et l'abandon, l'expression de vies abouties ou interrompues et milles autres contrastes. Les cimetières sont un livre ouvert sur la vie.

Promenade dans l'oeuvre baroque et multiforme de Jeff Koons, à l'occasion d'une rétrospective au Centre Pompidou à Paris.